Qui a volé notre printemps ? Deuxième partie.

Printemps 2020, bon nombre d’êtres à l’aurore de leur été se voient confisquer ce (prin)temps. Sale temps sur l’an 2020 où tout projet personnel ou professionnel est anéanti graduellement. Sur fond d’état d’urgence sanitaire, le gouvernement français décide l’enfermement de la population sur tout le territoire le 17 mars 2020.  Le 11 juillet au matin, il est remplacé, pour une durée de quatre mois, par un régime transitoire, défini par la loi n° 2020-856 du 9 juillet 2020 organisant la sortie de l’état d’urgence sanitaire.

Automne 2020, la lumière du jour faiblit plus vite que d’ordinaire ! Nouvelle annonce anxiogène du Président de la République Emmanuel Macron : rétablissement de l’état d’urgence sanitaire le 17 octobre 2020, avec couvre-feu de 21H00 à 6H00 dès le 16, pour les sept métropoles : Île-de-France (1268 communes), Aix-Marseille-Provence (92 communes), Grand Lyon (59 communes), Métropole européenne de Lille (95 communes), Toulouse Métropole (37 communes), Métropole Rouen Normandie (71 communes), Montpellier Méditerranée Métropole (31 communes), Grenoble-Alpes Métropole (49 communes), Saint-Etienne Métropole (53 communes). Mais avant la fin de cette période transitoire, le Président français proclame un deuxième enfermement le 30 octobre 2020, avec assistance financière pour certaines professions, en condamnant d’autres à une misère programmée. Petits commerçants, certains professionnels libéraux… doivent fermer boutique. Personnels liés à la culture, services publics compris (médiathèques…), et aux spectacles, faute de ne plus pouvoir faire rêver, sont hantés par le plus horrible cauchemar : qui a volé notre Culture ?

En revanche, des salariés peuvent se rendre sur leur lieu de travail, si le télétravail est impossible. Durant les moments de repos, la population est « assignée à domicile ». Pour sortir, elle doit se munir d’une attestation de déplacement dérogatoire, pour laquelle le décret aurait dû sortir avant le 30.

Les chiffres des personnes atteintes de maladies cardiovasculaires, cardio-neurovasculaires (140 000 morts/an), de cancers (150 000 morts/an)… disparaissent de l’audiovisuel, tandis que les annonces gouvernementales déferlent, relayées par la voix de télé-scientifiques, fessiers rivés aux sièges de l’audiovisuel généraliste, déroulant inlassablement à l’unisson des chiffres de létalité de la Covid-19, sans débats contradictoires.

Pourtant l’Institut hospitalo-universitaire Méditerranée en maladies infectieuses de Marseille (I.H.U.), veille sanitaire internationale, fort de ses 270 chercheurs, transmet des bulletins épidémiologiques hebdomadaires au Ministère de la santé. Il est précisé que les informations liées à la mortalité s’appuient sur les données d’EuroMOMO (European mortality monitoring/Surveillance de la mortalité européenne).

Christian PERRONE, professeur universitaire spécialiste des pathologies tropicales et des maladies infectieuses émergentes, explique que le test PCR (Polymerase Chain Reaction, Amplification en chaîne par polymérase), notamment utilisé pour le virus du sida HIV, effectué sans prestation médical, fort coûteux pour le système de l’Assurance Maladie, a un taux de « faux positif » sur des personnes asymptomatiques.

Pour le physiologiste Jean-François Toussaint, « la raison a déserté la table de décision ». Ce scientifique, dont la vision est globale et prospective, détaille la matrice de corrélation inexistante entre le confinement et le degré de mortalité en précisant que la « nouvelle vague », annoncée par les instances sanitaires, présente une modélisation fausse fondée sur de mauvaises hypothèses.

Alors qu’une partie de la population est immunisée contre le Sars-CoV-2 (acronyme anglais) du fait des anticorps produits après l’exposition à d’autres coronavirus (comme ceux du rhume) l’autorité de santé pourrait donc agir pour un virus décrit comme bien moins grave comme problème de santé que les maladies tueuses chroniques ?

Pendant que les laboratoires pharmaceutiques internationaux parient sur un vaccin pour ce coronavirus, Didier Raoult, conseille d’aménager les réponses médicales en fonction des variants entre virus, de l’épisode où des virus se recombinent avec les rhinovirus, les plus fréquents, pour lesquels le vaccin n’a jamais été trouvé.

Pour cet universitaire d’expérience, il est urgent d’investir dans la recherche génomique.

Le 8 septembre 2020, on apprend que le groupe pharmaceutique AstraZeneca annonce une pause mondiale de l’essai clinique de son vaccin contre la Covid-19 après la mauvaise réaction d’un patient.

Quels seront donc les risques d’un futur vaccin par rapport au bénéfice, pour ce virus mutant ?

Le sujet est tellement grave que nous poursuivrons notre réflexion dans une troisième partie.

Brigitte Giry

Coopératrice EELV

Provence-Alpes-Côte d’Azur

Source : https://www.nouvelobs.com/coronavirus-de-wuhan/20201014.OBS34739/voici-la-liste-des-villes-concernees-par-le-couvre-feu.html

Source :https://solidarites-sante.gouv.fr/soins-et-maladies/maladies/maladies-cardiovasculaires/article/maladies-cardiovasculaires

Source : https://www.youtube.com/watch?v=eO7CF9VUMKc

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