Partageons nos expérimentations !

                                                            Au départ était une envie de construire son monde.

Parce que Camille, la bricoleuse, elle ne se laisse pas embêter par quelque chose qui ne va pas. Parce que Camille aussi, son monde, comme il le veut à sa mesure, il se donne les moyens de le comprendre, il grandit en même temps que lui.

Pour elle, le monde doit avoir le sens de l’humain, de la nature et des générations futures. Un monde qui n’en tient pas compte n’a pas d’avenir. Il ne l’intéresse pas non plus. Elle le snobe. Combattre ce monde est une perte de temps, puisqu’il court à sa perte de lui-même.

Elle préfère construire son monde pour que celui-ci, en grandissant, finisse par prendre toute la lumière et soit prêt pour exister à la place de celui qui disparait. Son objectif : s’épanouir le plus fortement possible pour accélérer la disparition de ce monde fini… Même pas peur !

Pour cela, Camille cherche à vivre dans un espace des possibles et des alternatives, en marge dans sa tête, mais relié, connecté, avec le monde réel dans l’action.

Camille est fort parce qu’il s’appuie sur la solidarité et la coopération indissociable. Il aussi a raison parce qu’aujourd’hui, en cette période de crise liée à la pandémie du Covid-19, tout démontre que ce sont, à tous les niveaux, les solidarités et les coopérations que nous avons construites hier qui sont l’ossature de notre résilience d’aujourd’hui.

Désinhibons nos besoins par le collectif !

Si Camille est une actrice sur son territoire, c’est parce qu’elle n’attend pas des autres ce qu’elle veut pour elle. Camille fait avec les autres et se sent porté comme individu par les liens qu’il a tissés.

Camille et Camille portent déjà le monde associatif, l’économie sociale et solidaire, et ils ont décidé que, désormais, le jardinage de leur territoire et de son aménagement est à leur portée.

Les actions portées par Camille et Camille utilisent leurs connaissances, leurs expériences, leurs vies au service de projets ayant un impact sur la vie, la culture, l’économie, l’aménagement ou la requalification d’un territoire, d’un quartier, l’alimentation, les transports et qui, de manière générale, sont une réponse à un besoin essentiel individuel au moyen d’un projet collectif. Ils croisent ce que ni les collectivités ni les entreprises ne savent faire, ne savent imaginer, puisqu’ils sont l’un et l’autre de ces deux mondes à la fois. Une pensée complexe, multiple, non binaire, le vrai monde abouti des non aristotéliciens, le monde des écologistes.

Webradio, espace des possibles et des alternatives.

Pour passer à l’action et construire l’écologie sur le site de la coopérative, je vais ouvrir un espace des possibles et des alternatives, où ce sont vos intentions, vos constructions, vos réalisations que nous mettrons au service de tous. C’est pratiquement la volonté de donner de la consistance à une culture du partage.

Je vais commencer par y mettre une intention de requalification citoyenne « imaginé » dans ma ville de Bédarieux qui va « bon train » et que je compléterai au fur et à mesure de son avancement.

Je vous invite à faire de même avec vos engagements. L’idéal serait que ceux et celles qui en ont les capacités fassent des reportages et des suivis de ces opérations. Ceci est un appel, merci de vous signaler, en allant sur le site de la Coopérative et en utilisant soit les commentaires de cette contribution, soit le bouton contact.

Et puis, on peut aussi faire un travail d’intelligence collective en se saisissant d’idées en cours.

Par exemple :

  • se réunir entre acteurs de Transiscope d’un territoire, pour s’enrichir et faire émerger des actions regroupant des « compétences » multiples ;
  • organiser des fresques du climat locales ;
  • proposer des récits des transformations créatives ;
  • échanger sur nos choix sur « l’après », à partir du questionnaire de Latour ;
  • se préparer et imaginer, pour être prêts à créer des réseaux coopératifs locaux (jardins partagés, aide éducative et sociale, ressources documentaires, fablab pour favoriser le recyclage et la réparation, la transition citoyenne, les circuits courts, une énergie citoyenne, etc.)
  • analyser et sélectionner les émissions de Philippe Bertrand « carnet de campagne » sur France Inter ; en tirer des sujets et en faire des fiches d’actions ;
  • relater les expérimentations et en faire un retour comme pour le revenu de base de Julien Bayou, la ZAD de NDDL, etc.

En définitive, mettre en place une « économie de la connaissance », connaissance qui n’est pas comme un gâteau. Plus on partage, plus on en a.

En fait, nous sommes prêts, mais nous devons passer au régime supérieur, en mettant nos connaissances en forme pour partager par des présentations et des textes. C’est ce que, dans un premier temps, je vous propose.

Mais si une webradio vous tente, dites-le nous. Pour être prêts à agir, nous n’avons que les limites que nous nous fixons.

Christian Olive

Coopérateur EELV

Languedoc-Roussillon

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