Les mondes de Philippe Descola

« L’architecture métaphysique de la modernité est fondée sur l’idée de « nature », qui permettrait de définir tout le reste : la société, la culture, l’art, etc. On stipule ainsi que la nature serait une ressource extérieure à exploiter. »

« Les humains ont progressivement rendu la planète inhabitable. L’ensemble des non-humains a été perçu comme ressource à exploiter et l’on a profondément perturbé les écosystèmes. »

« Habiter devrait être pris dans le sens de ce qui nous lie à autrui : pas seulement aux humains, mais aussi aux non-humains. »

« Apprendre à regarder des images, c’est aller contre sa pensée. C’est apprendre à voir que celles qui n’obéissent pas à nos codes et nos mécanismes ont des choses à nous montrer et à nous apprendre. »

« On est toujours trompé par les images. Elles nous font voir des choses que les discours ne montrent pas explicitement. Il faut les prendre avec des pincettes, surtout quand elles veulent systématiquement nous tromper. »

« L’anthropologie de Lévi-Strauss, c’est l’accent porté sur la différence. Elle a montré qu’aucun phénomène ou institution n’a de sens en soi, mais bien en relation et en contraste avec un contrepoint. »

« Le monde est menacé par la diffusion d’images non-classiques de voir le monde et la destruction des écosystèmes. On en est arrivé là par l’envie toujours plus excessive d’exploiter et de consommer de manière immédiate. »

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Une réflexion au sujet de “Les mondes de Philippe Descola

  1. En fait c’est un peu plus compliqué que cela. Depuis des siècles deux conceptions de la nature se sont affrontées, une vision de déterminisme réversible et une vision de changements irréversibles. C’est à ce premier courant que revient le pillage de la nature.

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