Les écolos traversent le Clain et dénoncent les bassines

Une nouvelle fois, une poignée de militants écologistes ont traversé le Clain à pied cet après-midi à hauteur du Pont Joubert à Poitiers. Dans leur collimateur désormais: le programme d’installation de dizaines de retenues de substitution destinées à l’irrigation.

En cette fin septembre, le Clain à Poitiers n’a plus que quelques centimètres d’eau. – Vincent BucheComme il le font depuis plusieurs années, des militants écologistes d’EELV et de Vienne Nature Environnement se sont retrouvés en début d’après-midi à Poitiers sur les bords du Clain, qu’ils ont traversé à pied. Une façon traditionnelle d’illustrer le manque d’eau de la rivière.

Les défenseurs de l’environnement dénoncent la politique en faveur de l’irrigation, responsable selon eux du manque d’eau dans la quasi totalité du réseau hydrographique de Nouvelle Aquitaine. Ils sont particulièrement remontés contre la politique de création de réserves de substitution sur le bassin du Clain moyen.

A l’image de Maïté Monange, porte-parole d’EELV dans la Vienne, les opposants aux « bassines » se réjouissent d’avoir reçu le concours implicite d’Eau de Vienne et de l’Agence Régionale de Santé, toutes deux inquiètes des risques que feraient peser les retenues à la ressource en eau et à sa qualité. « L’utilité pour les uns ne doit pas mettre la part des autres en danger », martèle Maïté Monange qui, avec ses camarades, réclame le remplacement du maïs par d’autres cultures moins gourmandes en eau.

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