« Au printemps de quoi rêveras-tu ? »

Dernière partie.

Dans la soirée du 16 mars 2020, le Chef de l’État français déclare dans le poste de télévision « Nous sommes en guerre ». En guerre contre qui ? La famille Coronavirus ! L’ennemi est invisible.

Depuis ce printemps-là, les conteurs ne content plus. … « L’homme qui voulait rendre les gens heureux », se disait qu’en racontant des histoires sur la place du Ghetto de Prague, il rendrait les gens heureux. Au fil du temps, plus personne ne l’écoute, mais inlassablement il raconte, seul. Jusqu’au jour où un enfant lui demande : pourquoi tu continues puisque personne ne t’écoute ?  Autrefois, je racontais des histoires pour changer le monde. Aujourd’hui, je raconte pour que le monde ne me change pas.

Depuis ce printemps-là, derrière la belle et lumineuse vitrine, les touches des pianos laqués blancs et noirs, les cordes des guitares et autres violons restent figées. Les notes de musique ne se répandent plus dans l’atmosphère, n’enchantent plus le vivant. Les oiseaux chantent encore !

Le mistral souffle sur les pages du calendrier. Coincés entre la proclamation d’un état d’urgence sanitaire, objet juridique de privation de libertés, et la propagande qui insuffle la terreur d’une maladie virale, des projets de vie avortent par milliers.

« La fin de l’espoir est le commencement de la mort » écrivait Charles de Gaulle.

Les politiques mondiales fonctionnent à l’identique, les menaces fusent.

L’humoriste Arnaud Demanche s’étonne : …on entend tous les jours « Emmanuel Macron a organisé un Conseil de Défense ». Les Conseils de Défense, c’est surtout défense d’aller au resto, défense d’aller au ciné, défense de sortir le soir (…)

Des millions de personnes bien portantes s’interrogent sur ; l’utilité de la poursuite d’un état d’urgence sanitaire, l’utilité d’une assignation à résidence de toutes les populations, ou encore l’utilité du port d‘un masque en extérieur pour tous les adultes et tous les enfants à partir de six ans. Certaines s’inquiètent du fossé transgénérationnel exacerbé par l’âgisme. Certaines, pour des questions éthiques, se saisissent du droit et attendent d’être entendues par la Justice. Durant cette gestion de crise sanitaire, des éléments de droit s’entrechoquent. La loi n° 2010-1192 du 11 octobre 2010 interdit la dissimulation du visage dans l’espace public (amende 150 €) tandis que le protocole sanitaire de 2020 oblige le port d’un masque chirurgical dans ce même espace (amende 135 €).

Sur le Rocher monégasque, pour distribuer des masques tout en soutenant son activité économique, le gouvernement s’est fourni auprès de deux entreprises monégasques. Depuis le 2 janvier 2021, le gouvernement princier a limité l’accès à ses restaurants (déjeuner et dîner) aux seules personnes justifiant d’une résidence ou d’un travail à Monaco. Exit les couples binationaux !

Par temps de Covid-19, en janvier 2021, le ministère du Commerce Pékinois communique le chiffre officiel de l’exportation 2020 pour lesmasques chirurgicaux : 220 milliards.

Après les délocalisations des pays industrialisés, dont la France, la Chine devenue « l’usine du monde » se retrouve la seule économie mondiale à conserver de la croissance en pleine pandémie. Mais l’été dernier en surcapacité de production sur les masques (200 millions par jour dans plus de 75 000 entreprises) des centaines d’entreprises chinoises ferment en quelques semaines. La main-d’œuvre n’œuvre plus !

Comment les États vont-ils se sortir de cette obligation d’acheter des masques chirurgicaux ? Peut-être en prenant en considération le fait que les masques chirurgicaux perturbent les systèmes d’assainissement des eaux usées et qu’ils mettront 450 ans à se biodégrader, selon les spécialistes.

L’Histoire démontre qu’un abus de pouvoir politique est immédiatement suivi par un abus de pouvoir citoyen dans tous les cercles privés, publics et professionnels. Sous le masque de l’oppression s’ajoutent des menaces citoyennes. Un jour de pluie, une femme sous un parapluie descend un escalier de pierre dans la ville. Une voix féminine à l’accent hispanique lui jette « Madame, le masque ! ». Avec un ton catégorique et la certitude d’être dans son bon droit, une dame Ukrainienne lance à une passagère inconnue : « Vous ne portez pas le masque, je vais vous dénoncer. Vous ne montrez plus dans le bus. »

A l’évidence, l’obligation du port du masque chirurgical devient un fait universel dans la sphère publique internationale.

Avec assurance, une collégienne interpelle une sexagénaire pour qu’elle remonte son masque. Un praticien, dont le défilé de patients s’entend dire « il faudra vous acquitter du dépassement d’honoraires », menace une patiente d’interrompre un acte médical parce que le masque tombe du nez.

Masque sur le menton, une piétonne fume en marchant sur un trottoir. A deux mètres d’un piéton, le regard défiant, le masque est replacé, la fumée avalée. En pleine campagne, des visages masqués sont prêts à se jeter dans le fossé en croisant des promeneurs à trois mètres de distance…

La politique de santé publique actuelle annihile la possibilité de soins médicaux appropriés pour soulager les personnes malades, préférant se focaliser sur l’injection d’un ARN Messager à visée immunogène.

La première personne à devoir veiller sur sa santé, n’est-ce pas elle-même ? A fortiori depuis la propagation du concept « Do it yourself ».

En 1946, pour dénoncer les dangers de l’apathie politique, le pasteur luthérien et théologien allemand Martin Niemöller (1892-1984), déclare :

« Quand les nazis sont venus chercher les communistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas communiste.

Quand ils ont enfermé les sociaux-démocrates, je n’ai rien dit, je n’étais pas social-démocrate.

Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas syndicaliste.

Quand ils sont venus me chercher, il ne restait plus personne pour protester. »

Dans cet épisode tragique traversé par notre société, la vérité juridique, scientifique et médicale s’invite dans toutes les discussions populaires. Karim Duval propose sa vision humoristique de la vérité dans son sketch « le Covidisme ». Quelque part, la vérité n’est nulle part ! Ce n’est plus un schisme à ce niveau-là, c’est un pssschiiisme ! La vérité, c’est un spray.

Si on considère que toute chose a un début et une fin, la dernière partie s’impose pour ouvrir la porte sur un autre possible. Au printemps de quoi rêveras-tu ?

Brigitte Giry

Coopératrice EELV

Provence-Alpes-Côte d’Azur

Source : https://www.breizh-info.com/2021/02/10/158737/louis-fouche-reinfocovid-politique-sanitaire-virus/

Source : https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/un-monde-d-avance/la-chine-a-exporte-plus-de-200-milliards-de-masques-l-an-dernier_4257991.html

Source : https://www.monaco-tribune.com/2021/01/monaco-ferme-ses-restaurants-aux-francais/

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