Mettre en avant la vision des Écologistes pour dire où on va
Cette vision doit pouvoir s’affranchir de « thématiques techniques » qui, sous couvert d’objectivité, se développent dans un périmètre restreint ; solutionnisme écologiste qui implique l’autoritarisme et provoque le rejet.
Cette vision est explicitée par des « problématiques sociétales », dont l’idée est subjective ; elle guide la création de repères ; elle porte un universalisme écologiste. Confrontée à l’existant, elle éclaire les objectifs politiques du Mouvement et facilite l’émancipation.
Précisions : Les thématiques sociétales écologistes sont des questionnements construisant le monde écologiste auquel nous aspirons. Elles sont le moins possible contraintes par les agendas institutionnels dans la limite des nécessaires réflexions sur les transitions.
¤ Avec ses objectifs politiques, cette vision qui nous rassemble et nous porte doit se traduire par une adhésion unique au Mouvement des Écologistes.
Compagnons & Compagnonnes des Écologistes, acteurs et actrices autonomes, notre identité est incompatible avec la symbolique hétéronome de l’appellation de « sympathisants » .
Ci-dessous un « jeu de logo détourné » reprenant la carte mentale imageant nos statuts et qui donne à chaque instance sa raison d’être ; c’est une autre manière d’éclairer nos propos.
Combattre la chosification de l’humain et du vivant
Cultiver le subjectif c’est à dire l’ensemble des savoirs intuitifs, des savoir-faire issus des particularismes culturels, permet de se confronter à la réalité du Vivant. C’est cette subjectivité qui permet aux individus d’interpréter, de comprendre et d’assumer leur insertion dans le monde qui les entoure.
A contrario l’économisme qui tend à tout expliquer par le jeu de facteurs ou concepts économiques, caractérise le capitalisme contemporain et est un aboutissement de l’expertise thématique qui chosifie l’humain et le vivant ; Il dissout le politique qui devient une simple gouvernance par les chiffres.
Les enjeux écologistes passent par la sagesse de notre habitation de la Terre
Ces enjeux ne se réduisent pas à la seule dimension environnementale de lutte contre le réchauffement climatique, contre la pollution et l’érosion de la biodiversité.
La sagesse de notre habitation de la Terre doit primer sur les besoins et les aspirations façonnés par le marché ; Cette sagesse passe par l’autonomie retrouvée de chacun, de la possibilité d’individuation qui porte les conditions d’une nouvelle organisation sociale et politique.
Créer les conditions d’une individuation et d’une autonomie émancipatrice pour tous et toutes
L’objectif est d’éradiquer la domination et la soumission, domination de la nature et de nos corps, soumission à un ordre économique qui nie un « progrès » social et écologique.
Cela passe par l’autonomie de chacun, de la possibilité d’individuation qui porte les conditions d’une nouvelle organisation sociale et politique : elle permet une ouverture au monde commun – la capacité à s’engager ici et maintenant- le désir de vivre dans des institutions justes.