Rassembler les forces de l’écologie et de la solidarité

Rassembler les forces de l’écologie et de la solidarité, une démarche que nous portons depuis 10 ans.

À la création du Mouvement EELV en novembre 2010, le Réseau coopératif EELV porte l’ouverture de la politique écologique au-delà du Parti EELV, qui reste quant à lui dans une logique partidaire classique. Après quelques soubresauts, dus aux expérimentations compliquées de nouvelles façons de faire de la politique, les représentants du Réseau coopératif EELV appellent, à la tribune du congrès d’EELV de Pantin en juin 2016, à l’émergence d’un nouvel espace de l’écologie politique, appel qui a recueilli peu d’échos dans la sphère du Parti EELV, déjà tournée prioritairement vers les élections présidentielles et législatives du printemps 2017. Ces élections sont un fiasco pour le Mouvement EELV et, en septembre 2017, est lancé un processus d’ouverture pour aller vers la réinvention du Mouvement EELV, qui porte le nom des Assises de l’écologie et des solidarités.

Le Réseau coopératif EELV a été moteur depuis lors pour la création de ce nouvel espace à imaginer. Au bout de deux années de consultations (nourries de ce que font d’autres organisations politiques, suivies de réflexions), le Groupe de pilotage des Assises de l’écologie et des solidarités (auquel participent régulièrement une dizaine d’organisations, dont le Réseau coopératif EELV et le Parti EELV), choisit, en septembre 2019, de transformer les Assises en une structure permanente, dite « en archipel ». Mais cette transformation avance à petits pas, avec une réunion tous les deux mois, trop lentement.

L’accélération va se produire avec la campagne électorale des municipales (qui voit de nombreuses listes, alliant à la fois des partis politiques et des organisations citoyennes, se construire et faire de très bons scores au premier tour le 15 mars), mais aussi grâce à la période de confinement, qui va permettre de réunir beaucoup plus de partenaires, grâce aux réunions en visioconférence, que les réunions qui se tenaient à la mairie du 2ème arrondissement de Paris.

La première réunion des Assises en visioconférence du mercredi 22 avril, a rassemblé jusqu’à 40 personnes, représentant 25 organisations.

Neuf rassemblements de différentes personnes ou associations de gauche ou écologistes :

  • l’Arc en ciel des jours heureux, qui regroupe une quinzaine de personnalités médiatiques de la politique ou de la société civile, représenté par Marie Monique Robin ;
  • le collectif Big bang, représenté par Clémentine Autain ;
  • la coalition des Jeunes pour le climat, représentée par Romain Olla ;
  • le Festival des idées, représenté par Christian Paul ;
  • La Fondation Copernic représentée par Pierre Khalfa et Willy Pelletier ;
  • Les Convivialistes, représentés par Alain Caillé ;
  • le collectif Résilience commune, représenté par Grégoire Verrière ;
  • le collectif Unis pour le climat, représenté par François Dubreuil ;
  • Le Pacte du pouvoir de vivre, représenté par Philippe Lemoine.

Deux partis politiques qui ne sont pas partenaires des Assises :

  • Place publique représenté par son président Jo Spiegel ;
  • Le Parti socialiste représenté par Océane Charet Godart, membre du bureau du PS.

14 organisations partenaires des Assises de l’écologie et des solidarités :

  • le parti AEI ;
  • le parti CAP21, représenté par Jean Rapenne, Philippe Segers et Béatrice Hovnanian ;
  • la Coopérative EELV, représentée par Brigitte Giry et Denis Guenneau ;
  • Le mouvement européen DIEM25, représentée par Christine Patte ;
  • Le Parti EELV, représenté par Julien Bayou, Hélène Hardy et Alain Coulombel ;
  • Le parti Ensemble !, représenté par Clémentine Autain, Roland Mérieux et Francis Sitel ;
  • La Fédération des élus verts et écologistes, représentée par Catherine Hervieux ;
  • Le parti GénérationS, représenté par Claire Monod, membre du Bureau ;
  • Les Jeunes écolos, représentés par Claire Lejeune, Romane Rozen et William Doré ;
  • Le parti MEI, représenté par Francine Herbaut Dauptain et Antoine Waechter, co-présidents ;
  • Le parti Nouvelle Donne, représenté par Anne Hessel, Aline Mouquet et Elizabeth Gleizes ;
  • L’archipel Osons les jours heureux, représenté par Patrick Viveret et Marie Hélène Iznarn ;
  • Le mouvement PEPS (Pour une écologie populaire et solidaire), représenté par Patrick Farbiaz ;
  • L’association d’éducation populaire UTOPIA, représentée par Denis Vicherat et David Flachet.

Ce sont ces 25 organisations, qui se sont exprimées quelques minutes pour se présenter aux autres et surtout pour évoquer leur vision d’un futur regroupement d’organisations, qui soit permanent, pas uniquement une coalition pour prendre le pouvoir en 2022 (ce qui est dans tous les esprits), mais une structure qui soit plus riche. Elle devrait permettre de mener différentes actions, où chaque organisation décidera, en fonction de sa propre culture (ce que Patrick Viveret nomme « l’identité racine », notion empruntée au poète Édouard Glissant) d’y participer ou pas. Les différences de culture entre toutes ces organisations ne sont pas mises de côté. Au contraire, la nouvelle structure doit leur permettre d’accepter leurs différences avec bienveillance, tant que la Charte est respectée.

La structure en archipel, prônée par Patrick Viveret, membre depuis l’origine des Assises, et fondateur avec Edgar Morin, Claude Alphandéry et Christiane Hessel de l’archipel citoyen Osons les jours heureux, est la solution que les Assises proposent pour créer la dynamique qui manque actuellement à cette kyrielle de regroupements qui travaillent chacun indépendamment des autres.

Une prochaine réunion en visioconférence se tiendra d’ici deux à trois semaines, laps de temps qui permettra de finaliser la Charte du futur archipel, mais aussi d’y inviter d’autres rassemblements , d’autres partis politiques, des syndicats, des associations ou collectifs à rejoindre la dynamique en cours.

Denis Guenneau,

Coopérateur EELV,

Provence-Alpes-Côte d’Azur

5 réflexions au sujet de “Rassembler les forces de l’écologie et de la solidarité

    1. Bonjour Ema,

      Aurélie Trouvé d’Attac était invitée et présente en début de réunion, mais lorsque son tour de parole par ordre alphabétique des organisations, est arrivé, elle n’était plus connectée.
      D’autres personnalités se sont retrouvées dans ce cas, et on leur a redonné la parole à la fin du tour de table virtuelle.
      Je n’ai pas connaissance de la raison de son départ, mais sa seule présence en début de réunion, montre l’intérêt qu’elle trouvait à y participer.
      Bien à vous

      Denis Guenneau, l’un des sept animateurs ou animatrices de cette réunion

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