Procès de Gap : unis contre le délit d’humanité !

De retour du procès de Gap, Marc Gallardo, coopérateur et Sébastien Barles, collaborateur de Michèle Rivasi reviennent sur la journée de mobilisation du 8 novembre ou entre 1500 et 2000 personnes ont pu montrer à la justice que les  militant.e.s, jugé.e.s pour aide à l’entrée de réfugié.e.s en détresse ne sont pas seul.e.s et que la solidarité avec les plus démuni.e.s ne saurait être considérée comme un  délit.

Lors des 2 dernières rencontres dans le cadre des assises de la Méditerranée, nous avions décidé de nous associer au mouvement de soutien en faveur des 3+4 militants qui allaient passer en jugement à Gap.
Afin de faciliter cette mobilisation, la coopérative EELV Paca avait financé entièrement la location d’un car au départ de Marseille. Parallèlement à cette démarche, d’autres collectifs et associations voulant également faire de même, nous avons donc pris contact avec ces dernièr.e.s. Ainsi, nous avons pu remplir 3 cars au départ de Marseille, avec un point de ramassage à Aix, ce qui a permis de négocier avec l’autocariste un  tarif très avantageux.
A ces 150 personnes, sont venus se rajouter une bonne cinquantaine de Marseillais qui ont covoituré de leur côté le jour même ou la veille pour assister à un concert proposé à cette occasion.
Sur place, nous avons pu constater un déploiement policier important avec un encadrement très serré de compagnies de CRS, gendarmes, surveillance par hélicoptère, consignes données aux commerçants d’enlever sur les terrasses « ce qui peut être utilisé comme arme » (le Préfet doit être un tantinet parano).
Nos 3 cars ont été bloqués pendant plus d’une heure par la gendarmerie dès la sortie de l’autoroute, avec recherche par chiens d’armes, d’explosifs, et de shit. En effet, nous avions refusé d’accéder à leur demande de présenter nos papiers en signe de solidarité. Mais nous avons pu repartir après négociations. Cependant cet arrêt nous a empêchés d’être présent à l’ouverture du procès. Dommage. Mais c’était peut -être un peu le but recherché par les autorités ?
In fine, nous avons donc pu rejoindre le grand  rassemblement sur place pour une journée complète de soutien, jusqu’à 19h. Avec les 1 500 et 2 000 personnes présentes, nous avons donc pu montrer à la justice que nos militants jugés ainsi n’étaient pas seuls et que la solidarité avec les plus démunis ne saurait être considérée comme un  délit. Bien entendu, nous n’avons pas pu entrer en contact avec ces « 3+4 de Briançon ».
Mais notre présence sur place a constitué un appui actif à ces derniers. Nous l’avons espérée efficace !
Bonne journée,
Marc gallardo
Coopérateur

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