Nous avons voulu faire émerger un bloc social, écologiste et humaniste.

Pour cela nous avons dépassé les attitudes « de bonne guerre » et les rapports « un peu rugueux » des différents supporters de chaque candidat à la présidentielle. Il est ressorti de cette confrontation électorale que, pour les législatives, les bases de ce bloc existaient puisqu’en dehors de la géopolitique et de l’Europe, les intentions programmatiques de EELV et de LFI étaient assez proches… tout au moins dans l’affirmation programmatique. Ce fut la négociation initiale qui a donné la NUPES.

Passer de l’écologie politique à un accord de « gauche ».

Pour les autres partis dits « de gauche » leur ralliement à ce bloc a été plus compliqué, principalement en cause : l’habitude de cantonner leurs actions et revendications dans le social de réparation au détriment de l’amélioration du social des acquis et de la solidarité, la préservation des emplois en privilégiant trop tardivement l’adaptation des métiers aux nouveaux défis, le pouvoir d’achat qui n’est que matérialiste et  qui n’envisage pas l’humanité du pouvoir de vivre, l’attachement par défaut  à une démocratie de délégation plutôt qu’à une démocratie de coopération etc. Tout cela se fait au détriment de l’écologie et de l’humanisme ; en effet, ce nouveau bloc n’a pas vocation à défendre des emplois qui détruisent la planète et la nature et à préserver un pouvoir d’achat au détriment de populations exploitées qui ne se trouvent parfois pas si loin que ça de chez soi.

Cet accord de « gauche » risque de donner une image floutée et rend possible, pour notre nouveau Président, une agitation basée sur du social de réparation tout en esquivant les « sujets de fonds » que sont le social de solidarité (acquis sociaux) et les engagements environnementalistes planifiés par une vision écologique de long terme et déconnectés d’une économie de consommation.

Nous devons nous donner les moyens de construire cette écologie politique.

Pour cela l’opportunité des législatives est à saisir, en allant voter bien entendu, mais aussi en accompagnant cette nouvelle volonté écologique par la mise en place de construction de lieux « populaires » de formation et d’évaluations, d’analyses et confrontations des actions constructives existantes ou à prévoir à court, moyen et long terme.

Nous avons à rendre vivante une conscience et une culture écologique du « peuple de gauche » puisque nous n’échapperons pas à ce vocable…. et ce n’est pas un chemin facile.

Demandons à chaque candidat de s’engager à porter des Maisons populaires de l’écologie.

La force de ces lieux d’écologie ne pourra se construire que s’il existe un engagement des représentants des politiques institutionnels, de nos élus, et des experts thématiques, à échanger, informer, favoriser la dimension « populaire » de cette conscience écologique … il ne s’agit pas simplement de faire quatre fois par an une réunion d’information par circonscription, pour être à portée d’engueulade, mais de faire de ces Maisons populaire de l’écologie un outil d’efficacité et de créativité de chaque mandat de député. C’est le début d’une nouvelle démocratie coopérative qui s’appuiera sur une gouvernance partagée et une archipellisation de ces Maisons populaires de l’écologie

Rédigeons collectivement cet appel et participons tous à l’engagement des candidats de notre circonscription.

Une action en deux temps … à faire dans l’urgence ! :

• Participation à la rédaction de l’appel : en amendant ce texte dans les commentaires du texte en ligne  : https://coop.eelv.fr/participez-la-nupes-cest-aussi-une-ecologie-a-construire/
• Récolte des engagements des candidats et centralisation : https://coop.eelv.fr/tableau-des-candidates-et-candidats-engages-par-circonscription/

Pour suivre l’actu de cette action « Maison populaire de l’écologie » rendez vous sur le site : https://coop.eelv.fr

Christian OLIVE

Coopérateur Occitanie