L’utilité du coopérateur dans le mouvement écologique.

Un peuple écolo ne peut exister que si les gens de tous horizons se mettent à arpenter assidûment les chemins de l’écologie : on ne naît pas écolo, on le devient. La Coopérative EELV est un élément essentiel de cet apprentissage et d’un regroupement possible. Pourtant le rôle de la Coopérative est encore mal connu. La structure partisane du mouvement écologique reste assez indifférente à son existence.

Voici quelques éléments pour répondre à la question : A quoi sert-il d’être coopérateur ?

  • La coopérative est faite pour dépasser la structure partisane vouée à la tactique électorale et faire mouvement de façon transversale dans la société avec les autres mouvements politiques et les associations environnementales.
  • Le coopérateur échange avec les autres coopérateurs ; il existe un site https://coop.eelv.fr/ et un bulletin mensuel de la coopérative (infolettres).
  • Le coopérateur peut venir d’un autre parti, la double appartenance est possible quand on est coopérateur. C’est une ébauche du rassemblement de tous les écologistes quelle que soit leur origine partisane.
  • Le coopérateur peut s’obliger à appartenir à une association environnementale pour faire le lien entre associatif et politique.
  • Statutairement un coopérateur (une coopératrice), est membre du mouvement EELV. Il participe à ce titre à toutes les réunions locales et régionales, mais il n’a pas droit de vote. Il a des délégués auprès du conseil fédéral et participe à l’Agora.
  • Le coopérateur peut être candidat sur une liste EELV aux élections : le parti accepte déjà des non inscrits provenant de la « société civile ».
  • Le coopérateur est inscrit sur la liste Internet de son groupe local, mais il peut aussi participer à d’autres listes EELV qui sont innombrables : https://listes.eelv.fr/listes/
  • Le coopérateur peut s’inscrire à une « commission thématique EELV » dont les membres peuvent d’ailleurs être complètement extérieurs au mouvement EELV : https://eelv.fr/les-commissions-thematiques/
  • Le statut de coopérateur peut être envisagé sous l’angle de mise à l’essai du parti, pour observer avec un prix d’adhésion minime avant de s’encarter. Mais la coopérative reçoit aussi des militants déçus par la structure partisane et/ou les modalités de la course électorale.
  • Un coopérateur peut mettre en place dans un local de son choix (y compris son domicile) un centre d’information/formation en créant une bibliothèque et/ou un groupe de réflexion et d’action. On peut alors organiser des conférences-débats, accueillir des mouvements comme Casseurs de pub, Extinction Rébellion, etc.
  • Une nouvelle fonction de la Coopérative pourrait être institutionnalisée, celle de structure de formation grand public. Les différentes motions pour le congrès de 2019 insistaient sur « former tous les militants », donc on reste centré sur le Parti. Comment aller plus loin ? Concrètement la formation au sens large pourrait relever de l’Agora, instance de liaison entre Parti et Coopérative. Le Parti continuerait de s’occuper de la formation des élus (FEVE et Cédis) ainsi que de l’accueil-formation du militant dans une perspective électoraliste. Tout ce qui concerne la formation aux bases de l’écologisme et à la formation grand public serait traité par la Coopérative. Elle pourrait ainsi faire vivre une « agence d’éducation populaire à l’écologie », structure déjà envisagée par l’article 43 des statuts EELV sur la composition du pôle de ressources et non mis en place à ce jour.

Michel Sourrouille

Coopérateur EELV

Poitou-Charentes

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