Les Journées d’été d’août 2020 vont se pencher sur la formation et réfléchir en particulier sur les fondamentaux de l’écologie politique. Voici de façon simplifiée ma conception sur ce que devrait être l’écologie politique en mouvement. Est-ce (im)pertinent ?
- un mouvement anti-croissance, critique d’une droite comme d’une gauche traditionnellement productivistes ;
- un mouvement qui repose sur l’exemplarité des militants qui doivent faire preuve de sobriété partagée ;
- un mouvement démocratique élargi dans le temps et dans l’espace par considération des acteurs absents (les générations futures et les non-humains) ;
- un mouvement de considération de la nature, refusant l’anthropocentrisme au profit d’un écocentrisme ;
- un mouvement pour la relocalisation et contre la division excessive du travail (nationale et internationale) ;
- un mouvement qui pratique la désobéissance civile face à la mégamachine avec des méthodes non-violentes ;
- un mouvement qui lutte contre la bureaucratisation de l’écologie politique, qui fait mouvement au delà des partis ;
- un mouvement dont les militants sont à la fois membre d’un parti écolo et adhérent d’une association environnementale ;
- un mouvement réaliste, considérant l’effondrement de la civilisation thermo-industrielle comme inéluctable.
Michel Sourrouille
Coopérateur EELV
Poitou-Charentes