C’est avec fierté que j’ai appris cette information sur France Info ce matin, puis en lisant La Provence, une décision de la nouvelle municipalité plurielle marseillaise qui marquera les esprits.
Voir la pleine page consacrée par La Provence à cette prise de position de la nouvelle municipalité marseillaise en PJ
À l’image d’un Damien Carême, maire courageux de Grande Synthe qui avait osé affronter l’état pour donner de la dignité aux migrants vers l’Angleterre, Michèle Rubirola s’impose comme une « mère courage » de la capitale virtuelle de la Méditerranée, qui porte haut les valeurs de l’humanisme et de l’hospitalité. Elle s’était déjà imposée mardi dernier pour oser contester les décisions du ministre de la santé, contraires à celles qu’elle avait négociées par avec le nouveau préfet (En première page de La Provence en PJ).
Les réactions à cette décision dans les commentaires de l’article de France Info, montrent qu’il va lui falloir un soutien bien au delà de Marseille, où le RN a une grande assise malgré sa défaite, de peu, aux élections municipales dans le secteur populaire des quartiers nord.
Cette nouvelle municipalité marseillaise a fait un énorme travail pour mettre les 430 écoles de Marseille, dont un quart était en état de délabrement, en situation de recevoir dignement tous les jeunes écoliers de Marseille, et dans une sécurité sanitaire irréprochable. On dit souvent que les cents premiers jour d’un gouvernement sont les plus importants, en tout cas depuis 60 jours de la nouvelle municipalité marseillaise, c’est bien parti pour ce rassemblement pluriel d’élus venant de différents partis de l’écologie, de la gauche au sens large, mais aussi d’associations citoyennes, de personnalités, et soutenu par des personnalités locales appartenant au centre, voire même à LREM.
Ce qui a permis cette union municipale marseillaise sur les valeurs de l’écologie et des solidarités, c’est un long travail d’apprentissage pour rédiger ensemble leurs programme pour Marseille, sans position hégémonique d’une composante sur les autres, la sociocratie mise en application localement. Pourquoi ne pas décliner cette méthode qui a été gagnante dans de nombreuses villes aux municipales, dont de grandes villes, aux autres élections à venir?
Ce n’est pas si simple que cela à réaliser certes, mais ce changement de paradigme sur la démocratie représentative de notre cinquième république, qui bouleverserait les habitudes prises depuis des décennies par tous les partis de l’échiquier politique français, ne serait il pas la meilleure piste à suivre pour voir fleurir aux printemps à venir des départements, des régions, des nations, voire une Europe, et même la planète Terre, qui soient gouvernées par des équipes écologistes et solidaires?
Ce n’est plus de l’ordre de l’utopie, c’est une possibilité qui peut devenir réalité si les courants de l’écologie et des solidarités apprennent à travailler ensemble sur le long terme, et non pas que pour les prochaines échéances électorales.
Bien à vous Denis Guenneau Coopérateur EELV Marseille