L’un des trois thèmes traités lors de la rencontre des « Dialogues en humanité », tenue à Lyon début juillet. Un travail réalisé en ateliers et agoras sur trois jours, sur l’émergence d’une citoyenneté planétaire.
Il en est ressorti qu’une alternative devrait émerger pour représenter les citoyens de la planète en complément de la représentation mondiale des nations, avec des organisations comme l’ONU, son Conseil de sécurité, l’Unesco…
Pour cela, trois pistes ont été évoquées, celle de la mise en place d’un conseil des sages dont le rôle serait celui d’un lanceur d’alerte planétaire, celle de la mise en place d’un conseil de sécurité de l’humanité, ou conseil citoyen planétaire, le nom n’est pas figé, qui s’occuperait des dangers qui menacent l’humanité puisque les nations ne s’en préoccupent pas (climat, nucléaire, bio diversité…) et celle de la construction d’un outil d’informations planétaires pouvant rassembler tous les citoyens, et initiatives positives prises sur la planète.
Pour en faire la promotion, l’UNESCO va organiser en mars 2019 une semaine des consciences à laquelle devrait s’associer de grandes personnalités du monde intellectuel ou religieux.
Les « Dialogues en humanités » qui existent maintenant dans 70 pays sur la planète devraient relayer cette semaine pour en faire un événement mondial.
Présent à certains de ces ateliers, j’y ai fait la promotion de l’espéranto comme langue universelle en complément de la langue maternelle, l’instauration d’outils de démocratie participative comme des initiatives citoyennes qui s’imposeraient à des votes soumis à l’ONU, et, utopie finale, l’abolition des frontières sur la planète pour les citoyens, comme l’a réalisé une partie de l’Union européenne.
La citoyenneté planétaire est bien sûr une vision à long terme, mais à très court terme vous pouvez déjà obtenir une carte de citoyen du monde, en allant sur le site http://www.recim.org/cdm/form2-fr.htm.
Denis Guenneau,
Coopérateur EELV
Île-de-France