Jardiner et faire à manger nous reconnecter à notre humanité

« Dans la transition, beaucoup d’enjeux et d’intérêts convergent. Nos sociétés modernes vont mal, les gens sont malades de mal manger, de trop travailler, ou pas assez. Pour moi, la solution est claire : nous devons rendre nos communautés plus résilientes, c’est-à-dire plus à même de résister aux chocs, en créant de nouvelles économies là où nous vivons, localement et collectivement. Cuisiner, jardiner, faire pousser et faire à manger, ce sont des choses qui nous reconnectent à notre humanité, à ce et à ceux qui nous entourent. […] Réapprendre à faire de la nourriture (en la cultivant et/ou en la cuisinant), cela fait profondément partie de la transition. […] Il ne faut pas croire que la transition est forcément plus difficile à initier dans les grandes agglomérations. La clé, c’est que les administrations locales comprennent que santé publique, empreinte carbone, circuits alimentaires ou encore logements sociaux sont indissociables. » 
 
Rob Hopkins: « Jardiner et faire à manger nous reconnecter à notre humanité » (Le Monde, 14 avril 2017)

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