Honte à ce gouvernement qui, toujours sourd et aveugle et en plus cynique, fait porter le chapeau de sa politique terriblement inégalitaire à l’écologie.
Toutes les mesures et toutes les discussions annoncées sont parquées dans le cadre : transition écologique. Or l’écologie c’est la santé de l’humanité : il n’y a pas à entrer dans la perversité du pouvoir qui en fait un choix, en ré-expliquant ce que toute personne sait urgent pour la qualité de sa vie et la survie de ses enfants.
Malgré les demandes exprimées, l’essentiel qui dérange est oublié :
-La scandaleuse iniquité fiscale, aggravée : plus tu es riche, plus on (ou tu) te donne(s) et moins on te retient ; en plus, tu fraudes et la loi t’aide.
-La scandaleuse non représentativité d’une large part de la population par un système électoral qui reproduit l’ancien régime dans tous ses travers.
Puisqu’il faut dire à nos dirigeants l’évidence du bon sens oublié, exprimé hypocritement par eux en « déficit de pédagogie » ou « France des Gaulois ingouvernables » :
C’est quoi l’équité fiscale ?
Ce n’est pas seulement revenir à l’iniquité fiscale antérieure avec le rétablissement de l’impôt sur la fortune et le laisser-faire les scandales de la France d’en haut qui en veut toujours plus : rémunérations et frais professionnels faramineux faisant du salaire un bénéfice net, retraites de nabab, fraudes permises.
C’est instaurer :
-Un impôt direct progressif comportant plus de tranches assorties de taux allant plus haut.
-Des impôts indirects réduits et progressifs dans le sens écologique, avec stricte redistribution écologique pour permettre aux plus démunis un gain de pouvoir d’achat par des économies d’énergie, ou un cadre de vie plus sain.
-Arrêter les augmentations en pourcentage du salaire : +1% pour le SMIC c’est +1,2€, et pour un salaire de 1 million€ c’est +10 000€.
-Dans l’entreprise, chaque fois que le patron s’octroie 1€ (ou une action), il donne l’équivalent de 1€ (ou une action) à chacun de ses salariés, somme à partager entre eux dans la transparence selon les critères d’avancement et de responsabilité, ce qui n’est que justice : la bonne marche de l’entreprise est l’affaire de tous ses membres ; contrôle transparent par les salariés des frais professionnels et de la répartition équilibrée entre travailleurs et actionnaires.
C’est quoi le consentement à l’impôt ?
Ce n’est pas des princes élus, vivant dans des palais, bourse (des français) à la ceinture, jetant quelques écus à chacun de leurs déplacements pour se faire applaudir, ou distribuant généreusement sans contrepartie.
Il faut :
-Obliger l’élu, par sa responsabilité engagée sur le long terme, à être aussi soucieux de l’argent public que de sa propre bourse, et à une totale vérification des dépenses qu’il a autorisées.
-Tout argent public donné pour l’activité économique et elle seule doit obliger cette activité économique.
-Répartir l’argent public entre les collectivités territoriales selon l’urgence des projets pour le bien-être citoyen, et non selon les retombées économiques du territoire concerné.
C’est quoi une juste représentativité ?
Que tous les choix possibles puissent s’exprimer et être donnés à l’électeur : aujourd’hui, les seuls choix qui sont définis le sont par la capacité financière trop souvent venue de corrupteurs (ou lobbies) pour mener campagne.
Il faut sortir du leurre de l’élu non représentatif, vu son faible score par rapport au corps électoral, disposant cependant de tous les pouvoirs.
Pour cela :
-Temps de parole égal pour tous les courants de pensée.
-Scrutin proportionnel permettant l’arrivée d’une majorité, comme pour les municipales, ou par l’obligation de compromis (Allemagne).
-Une chambre de députés élus réduite en nombre (sans attendre…) et une chambre de sénateurs tirés au sort parmi toutes les couches de la population dans son ensemble et sa diversité, avec une répartition des pouvoirs obligeant à tenir compte des délibérations des deux chambres pour promulguer une loi, loi obligatoirement assortie des moyens nécessaires à son application entière.
-Mandat électoral unique, pour éviter les dynasties d’élus et le clientélisme qui va avec.
-Financement des campagnes par l’argent public selon le nombre de voix obtenues, plus les cotisations ou dons plafonnés d’adhérents certifiés.
Marc Gérenton,
Un citoyen
Coopérateur EELV
PACA