Pour la première fois, dans le cadre des Verts, j’ai l’impression de contribuer à une structure durable. En effet, pendant les Journées d’été de Toulouse, nous avons imaginé la création d’un groupe « formateurs à l’écologie », le vendredi 23 août.

Étaient présents : Sandra Regol, déléguée du Bureau exécutif (BE) et coorganisatrice avec moi-même de cette réunion, ainsi que Jean Desessard, ancien responsable national accueil-formation d’EELV.

Le constat a été général, il faudrait instituer une structure pérenne de formation à l’écologie, mais EELV s’est trouvée incapable jusqu’à présent de mener à bien cette tâche. L’objectif à atteindre est de faire vivre une telle structure.

Dans un premier temps nous avons créé une liste nat-formateurs@listes.eelv.fr pour échanger expériences d’intervention, méthodes pédagogiques et fiches thématiques. Nous sommes déjà neuf volontaires.

Par la suite, il est prévu de constituer un manuel de formation à l’écologie et d’organiser un weekend « formation de formateurs ». L’essentiel de nos actions portera sur la formation « grand public », ouvrant pour les participants des perspectives d’engagement. Notons que la formation du militant est pour l’instant dévolue aux structures régionales et locales, tandis que les élus sont formés par le CEDIS (Centre d’écodéveloppement et d’initiative sociale).

J’ai demandé au BE qu’il institutionnalise le groupe formateurs sous la forme d’une AEPE. Selon l’article 43 de nos statuts, il est en effet indiqué que « le pôle de ressources est notamment composé d’une agence d’éducation populaire à l’écologie ». On passerait ainsi d’initiatives ponctuelles et individuelles à une action concertée.

Par exemple, je vais intervenir le 25 septembre prochain dans le cadre de l’Université populaire de Charente sur le thème : « L’écologie est-elle technophobe ? ». Au lieu d’y aller à titre personnel, je pourrais dire qu’EELV s’implique dorénavant dans la formation grand public à l’écologie. Je terminerais la conférence-débat en montrant que l’engagement de tous est nécessaire vu l’urgence écologique, que ce soit par changement de comportement personnel, action dans la mouvance collective, ou engagement politique. Mon compte-rendu servira de base pour bâtir une fiche thématique sur les avantages et les inconvénients de la technoscience.

Mon rêve de créer un nouveau mouvement d’éducation populaire dans un contexte d’impératif écologique se concrétise. Il est de la responsabilité d’un mouvement politique comme le nôtre de dessiner un chemin crédible pour conduire toute la société, jeunes ou moins jeunes, vers un projet écologiste grâce au développement d’une culture partagée. Si l’un ou l’une d’entre vous pense pouvoir devenir formateur à l’écologie, qu’il se fasse connaître auprès de moi.

Michel Sourrouille

Coopérateur EELV

Poitou-Charentes