Le pôle écolo c’est bien mais …
Sa raison d’être est quand même principalement de « conquérir » la possibilité d’agir dans une institution qu’est l’état dont la préoccupation principale est son propre fonctionnement
Citoyens d’un État, nous sommes devenus une charge pour celui-ci. Tout ce qui concerne la gestion de notre collectif et de nos communs n’est plus pensé pour chacun d’entre nous en tant qu’individu, défini par son identité, ses contraintes, ses besoins fondamentaux.
Pourtant, si nous ne sommes pas ermites retirés du monde, c’est que nous ressentons la nécessité de faire société.
Cette société, nécessaire à notre existence, devrait être faite pour nous. Sinon, elle n’a aucune raison d’être, puisqu’elle n’existe que par notre volonté. Nous déléguons une partie de notre libre arbitre, notre libre pensée, notre libre pratique au collectif pour qu’il fasse ce que nous ne pouvons pas faire seuls.
Et pourtant des pans entiers de l’État, gestionnaire du collectif et des communs, aux travers de ses actions, agissent comme s’il pouvait se passer de nous, en nous reléguant aux rôles de variable d’ajustement et de producteur de produits que nous ne savons plus ne pas consommer . Cela devrait être risible… Mais non, au fil des siècles nous avons appris à subir des dieux, des maîtres, des conducteurs de pensée, des dirigeants qui se disent mieux que nous et qui savent ce qu’ils peuvent nous prendre et nous donner. Ils gèrent notre vie selon leur morale, immorale au niveau humain, avec une efficacité qualifiée de pragmatique. En contrepartie, pour nous, être dépendants est un moyen facile pour nous déresponsabiliser. C’est confortable, puisque c’est la faute de l’autre. L’échange malsain se situe à ce niveau-là. Nous avons tous plus ou moins notre part de lâcheté envers nous-mêmes.
Heureusement il y a ceux qui créent, qui imaginent, qui testent, qui fabriquent le futur, la sécurité alimentaire avec les amap et le bio, l’accès à une ville, un travail et un habitat pour tous avec les tiers lieux et toutes les formes d’habitats inclusifs, la sobriété par la simplification et la réappropriation avec les fablabs et le makers, la formation et l’instruction avec un certain nombre d’école hors contrat remettant en cause les temps scolaires etc… . En résumé, tous ceux qui pensent que l’intérêt général des institutions se trouvent à l’origine dans l’usage et l’intérêt de chacun des acteurs de ce collectif qu’est l’état, qu’ils soient présents, ou absents comme le sont la nature et les générations futures, et c’est cette nécessaire coopération citoyenne qui doit nous guider… et prendre toute sa place dans le pôle écolo en introduisant cette rupture démocratique qui le fera grandir puisque cet engagement citoyen précède la dynamique institutionnelle.
Merci Christian de m’avoir recontacté par ce texte, ta contribution que j’approuve.
Je vais ré-adhérer, mais pas pour soutenir BAYOU; son comportement m’a totalement dégoûté; heureusement que les personnes, qui le soutenaient aux dernières élections, proposaient un projet qui « tenait la route ». Pour quelle raison s’est-il présenté avec un programme désespérément plat?
Bonsoir,
Tu es défaitiste, c’est bien, et tu as raison.
Tu te lamente, pourquoi pas.
Tu veux de l’homme, de l’humain, tout détruire pour mieux reconstruire, tu es anarchiste?
Amitiés