Accueil des exilés

Communiqué de presse – 04 AOUT 2017
Accueil des exilés : EELV veut saisir le conseil d’état avec les associations locales
Laurent LANQUAR-CASTIEL Mari-Luz HERNANDEZ-NICAISE
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Porte-paroles départementaux EELV
Malgré les nombreuses interpellations de citoyens, des associations, des personnalités publiques et des politiques locaux, la situation est toujours inchangée à la frontière italienne. Aucun centre d’accueil n’est envisagé et les autorités continuent d’enfreindre les droits internationaux des réfugiés, notamment pour les mineurs et les familles. La semaine dernière, Cédric Herrou a à nouveau été interpellé et son domicile perquisitionné, suite à l’arrivée d’une centaine d’exilés qu’il accompagnait à Nice. EELV06 dénonce cet acharnement contre un citoyen devenu le symbole de la cécité des autorités françaises qui laissent la situation à la frontière de dégrader. Il faut sortir rapidement de cette impasse. Les écologistes soutiennent les chaînes de solidarités spontanées et demandent en urgence la mise en place d’un accueil dans la Roya et/ou à Menton. La nouvelle député de la 4ème circonscription a d’ailleurs à son tour compris le besoin d’un service d’accueil et a rencontré Cédric Herrou. L’absence de solution organisée par l’Etat avec le soutien des collectivités locales encourage toute sorte d’abus, comme des filières de racket des exilés. EELV06 propose de saisir le Conseil d’Etat, en concertation avec les associations sur les manquements de l’Etat et des collectivités locales des Alpes Maritimes, comme cela a déjà été fait à Calais. La solution la plus efficace nous parait double : – Tout d’abord, créer une structure humanitaire de santé publique et de conseil qui permettra de s’assurer du bon état sanitaire des exilés et leur expliquera leurs droits et les procédures à suivre. Cette structure pourrait être gérée par des associations humanitaires – Ensuite, éviter des concentrations importantes de réfugiés dans un ou des centres, en organisant un  » accueil diffus  » grâce à des chaînes de solidarité La France dispose d’une puissance d’accueil, notamment, rurale qu’elle mésestime et ne valorise pas : chaque commune pourrait facilement accueillir une ou deux familles pendant quelques temps. Cette solution de proximité s’avère efficace, notamment en termes d’intégration. Les habitants des communes ayant accepté cet accueil diffus ont regretté le départ des réfugiés qu’ils avaient accueillis. « C’est aujourd’hui le terme fraternité de notre devise qui manque le plus à notre république, et que l’état se doit de rétablir ».

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